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°Caractère : Une sensibilité à fleur de peau, voilà ce qui caractérise Pan. C'est une personne douce et extrêmement timide. Contre la violence, Pan fait toujours en sorte d'en être le plus éloigné, mais cela n'est pas toujours simple. Faire plaisir aux gens qui l'entoure quel qu'en soit la manière de les satisfaire. Malgré une apparence joviale, c'est une personne torturée, la vie n'a montré que ses pires cotés pour cette douce personnalité. C'est une nature pacifique qui a tendance à très facilement se laisser torturer par autrui par non capacité de pouvoir se défendre seul. Pan n'a pas d'autre solution que de suivre les flots de la vie et de s'adapter à toutes les situations qui lui seront imposées.

°Description physique : Pan est d'une finesse sans pareille, ses traits sont aussi élégants et délicats que des pétales de roses. Sa peau aussi douce et blanche que de la soie est d'une sensualité plus qu’envoûtante. Volupté qui est accentués par le contraste d'une peau de neige et l'ébène de sa splendide chevelure. D'une silhouette fine et élancée, gracieuse et érotique, Pan a hérité des plus beaux atours du monde. Pan est le synonyme du désir et ne se cache pas d'aimer attirer les gens. Son visage est souligné par de yeux finement allongés d'un brun profond, ils sont particulièrement expressif sur la nature sensible et timide de Pan. Finesse du corps rime avec finesse de l'esprit chez cette personnalité.

Dans une vieille bâtisse insalubre, une jeune fileuse de soie hurle et transpire, le sang abonde et noie les draps blancs, les transformant en une mer lugubre et morbide. Deux sages femmes sont en panique, elles accourent dans un sens et dans l'autre tentant par tous les moyens de pouvoir sauver l'une des deux vies pour lesquels elles ont pris la responsabilité. La mère est inconsciente, c'est presque la fin, la choix est donc vitale, il faut extirper ce petit être qui ne demande qu'à être expulser de ce corps quasiment mort. L'une des jeunes femmes glissent lentement sa main sur le visage crispé de la mère, l'autre trempe l'enfant dans une bassine d'eau afin de le nettoyer de ce liquide rouge et collant qui l'enveloppe. L'enfant pleure, respire, il est sauvé. Il sera donné au premier orphelinat de la ville et sera destiné à une vie plus qu'incertaine et surement des plus difficile. L'enfant grandira vite, son caractère par contre ne lui créera que des ennuis, de nature timide et presque effacé, l'enfant sera la proie de moquerie, de mise à l'écart et sera même sujet à des mises à tabac régulière. Pan restera à l'orphelinat jusqu'à ses quatorze ans, jusqu'au jour où un homme d'affaire riche et imposant dans la hiérarchie fondit pour ses traits délicats. Il emmènera l'enfant chez lui, le destinant à une vie de labeurs et de soumission, se devant d'être obéissant et de satisfaire tous les plaisirs de son nouveau "père". Les quelques surprises qu'aura vécu le vieil homme ne verra pas ses fantasmes atténué. Ce dernier ne se satisfait pas seulement de Pan, il est un client régulier des grandes fumeries d'opium et se délectent du corps de toutes les femmes, plaisir qui le tuera quand il périra de la syphilis. Pan n'a que dix-sept ans. Sa vie sera rythmés par des allées et venues entre les demeures d'homme et de femme recueillant ce pauvre agneau affamé et sans domicile pour leur bon plaisir des plus égoïstes. Ces différents transfère s'achèveront quand l'un des bons seigneurs se permettra de vendre son corps à une maison close du port de Canton. Danse, assouvissement des plaisir de ses clients autant masculins que féminins, Pan sombrera vite dans un état de dépression, n'étant plus l'ombre que de son esprit torturé par autant de souffrance et de déchéance. La faim se stoppera, ses forces quitteront son enveloppe charnelle, ses propriétaire ne se gêneront pas, Pan ne sert plus à rien, sa vie est au bord du gouffre et est au bord de se terminer derrière une pile de caisse de rhum arrivant tout droit des Caraïbes. L'un des marins du navire se trouvera remplis de pitié pour ce corps délabrés et sales possédant pourtant un tel potentiel de séduction et de charme. Il décidera de faire de Pan, une nouvelle recrue pour le navire. Entre seau et serpillière sale, tête par dessus le pont afin de soulager son estomac si fragile, Pan vivra encore une fois de façon soumise. L'équipage se lacera de ce pauvre être qu'ils jugeront au final totalement inutile, et Pan finira de niveau abandonné. La seule différence est le lieu de l'abandon, une île des plus inconnu pour Pan, l'île de Tortuga. La barrière de la langue sera la plus grosse difficulté. Sur le port de Tortuga, Pan n'espère que de rentrer dans son pays, la Chine