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JUICHIRO FUMATA
DaiLan
DaiLan
MESSAGES : 195
DATE D'ARRIVEE : 28/10/2011
Dim 16 Mar - 1:28


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
juichiro fumata

tics & tocs

Un grosse douleur foudroya Juichiro à l'arrière de ses genoux, puis suivirent des cris, des reproches.

"Ta position ! Tu es encore avachi sur toi même. Met toi droit, les jambes tendus, tiens ton sabre plus haut."

Un sabre ? Que fait-il dans les mains de Juichiro ? Le garçon n'est âgé que de cinq ans.
Il n'aura vécu toute sa vie que par des entrainements, l'apprentissage du respect de la Grande Famille dans lequel il appartenait sans réellement apprendre à connaitre sa propre famille.
D'une droiture et d'un sens de l'honneur sans failles, Juichiro incarne le parfait Yakuza. Il ne faut par contre pas trop faire attention à son coté jeune chien fou et rebelle. Dans ce monde, où il a du faire naître une maturité trop démesuré par rapport à son âge, il s'est enfermé dans son propre monde. C'est un solitaire, il ne connait pas grand chose au sentiment que la plupart des gens vivent et ressentent tout au long de leur vie. La joie, oui ça il connait, la joie malsaine de voir sa lame s'abattre sur le corps tremblant d'une pauvre victime, son goût de sang et du carnage. Il n'avait surement pas le choix, mais il apprécié plus que tout, l'écoute de l'agonie et des prières de soumission de celui qui va perdre dans les instants qui suivent, ce qui est de plus précieux chez les Hommes, sa vie. L'amitié, ce sentiment, il le connaissait seulement quand cela l'arrangeai. Il refusait catégoriquement toutes sorties entre "amis", il les trouvait trop ... bizarres, trop ... différent. Ils n'avaient pas vécu ce qu'il avait connu. La peur ?

"Qu'est ce que c'est que ce mot ? Il ne figure pas dans mon dictionnaire."

Tel un serpent, il avait le sang-froid, il savait gardé toutes ses fonctions dans n'importe quelle situation. Rien ne peut le déstabiliser, il est calculateur, prévoie ses actions au moins dix tours à l'avance. L'Amour ?

"Encore un mot dont j'ignore la définition."

Banni de son vocabulaire, il n'avait d'ailleurs jamais tenté d'y gouter. Pourtant, ce n'est pas les demandes de jeunes femmes plus qu'envieuses de lui faire plaisir et particulièrement plantureuses qui sont inexistantes. Les femmes l'intéresse autant qu'un politicien souhaitant les bien faits de ses compatriotes.

°Description physique : Allongé sur les draps de coton blanc de son lit, le corps quasiment dévêtu de Juichiro s'étale de tout son long. Sa peau lisse et pâle ondule doucement, il tente de se réveiller. Les rayons du jour sont aller se frotter à ses paupières élancées de ses yeux finement bridés, elles sont bientôt prêtes à laisser place à des pupilles brunes déstabilisées par la trop grande clarté de cette matinée. L'homme s'étend, tel un chat, laissant ressortir sa minceur tout de même embelli par une musculature légère mais bien présente. Il se lève, se dirige vers sa salle de bain, il croise son reflet dans le miroir. Ses cheveux mi-longs sont noires comme l'ébène, du moins ce matin là. Il aimait s'adonner à des petites extravagances capillaires, il pouvait ainsi aller du blond platine au châtain clair, en passant même par le roux. Un coup d'eau fraiche sur son visage, et le voici déjà en direction de la petite penderie de son appartement. Son doigt défile sur les nombreuses chemises alignées et droites comme des soldats, perchées sur leur cintres. Il optera pour une chemise plus que classiques, blanches, sans aucunes fantaisies. Même exercice pour les pantalons et les chaussures, par lequel ressortira un simple jean cintré, bleu clair et des swears noires. Un léger étirement sur les poignets mousquetaires de sa chemise, et le voici quasiment sur le départ. Seul point qui cloche dans cette tenue classes dont il se pare depuis maintenant plusieurs mois, un épais blouson de cuir que mettent les motards.
Il est fin prêt au départ.

°Aime / N'aime pas : Assis sur son canapé, Juichiro attrapa son paquet de cigarettes, la société disait clairement que fumer était une chose dangereuse pour la santé mais cela le détendait et il aimait énormément sentir la fumé descendre le long de sa trachée. Il tourna la tête vers une étagère en verre noire situé au dessus de son lit, dessus se tenait l'objet de toutes ses attentions et pour lequel il serait capable de tuer froidement.

*Je tue déjà froidement. C'est quoi ce commentaire à la con.*

Enfin bref, là, se tenait son katana. Il était la chose la plus précieuse à ses yeux, quoique de plus normal puisqu'il s'agit de son instrument de travail, une sorte d'extension de son corps qu'il maitrise avec une aisance sans faille. Mis à part son précieux katana et son cher et tendre paquet de Malboro rien n'attire Juichiro. Il n'aime rien, ni personne. Même pas les filles, lui qui a tant de succès auprès de la gente féminine ?

*Les filles ont un cœur de glace, chose qui ferait que cela pourrait coller mais non, les filles ne m'intéresse vraiment pas.*

Seul son travail compte pour lui
mon histoire ?

*Bien avant*


Une jeune femme se tenait à l'entrée dans un grand magasin de Little Tokyo, vêtu d'un yukata, la japonaise semblait attendre quelque chose ou peut être quelqu'un. Ses yeux s'ouvrirent en grand quand un homme beaucoup âgé qu'elle traversa les portes tambours du magasin. Il s'approcha d'elle, l'attrapa par la hanche et l'entraina vers un véhicule aux vitres teintées d'un noir très sombres. L'homme laisse la jeune femme s'installer avec galanterie avant de la rejoindre. L'homme en question se nomme Ando Fumata et il n'est rien d'autre qu'un membre éminent des Yakuzas sous son rang de Wakagashira, la femme, elle, n'est qu'une simple demoiselle courtisant des hommes riches et puissants afin de pouvoir survivre dans ce quotidien plus que rude pour les citoyens sans argent.
Le chemin fut court, le chauffeur leur ouvrit la porte et tous deux pénétrèrent dans un grand hôtel. Dans la chambre, la japonaise s'adonna à ce pour quoi, elle était payée, satisfaire les envies d'un vieux dépravé.

~12 semaines après~

A genoux au dessus de ses toilettes, Hana semblait se vider de l'intérieur, cela faisait déjà quelques jours que son estomac s'adonnait à ce rituel chaque matin. La pauvre jeune femme âgé seulement de 17 ans. Fille d'immigrés japonais, elle était né à Los Angeles, ses parents vivaient dans la pauvreté la plus extrême au point qu'il ne pouvait même plus s'occuper d'elle. C'était à cause de cela qu'elle était obligé de s'adonner à cet emploi plus que malsain. Il était hors de question qu'elle se retrouve avec un bambin dans les jambes, elle pouvait déjà à peine s'occuper de elle même alors un enfant. Elle continua tout de même ses rendez-vous avec le vieux Fumata jusqu'à ce qu'il percuta la vérité sur sa grossesse pour laquelle elle avait pourtant tout fait pour la cacher.

"Que vas tu faire de ce marmot, toi qui sais à peine s'occuper de toi même."

Elle le savait très bien et se sentait pourtant blesser que des mots si durs sortent de la bouche de son protecteur. Ce jour là dans la chambre d'hôtel, leur entrevue se termina par ses simples mots.

"Je veux que tu me dises quand tu auras accoucher, c'est moi qui m'occuperai de lui, et cette condition ne marche que si il s'agit d'un garçon. Si c'est une fille, tu n'auras qu'à en faire ce que bon te semble."

Puis il quitta la pièce, laissant Hana en larme et à moitié nue sur le grand lit.

*L'enfance*


"Où il est papa ?"

Le petit garçon attrapa le pantalon de l'homme qui avait la charge de la surveiller. Il ne prit même pas la peine de lui répondre, il se disait que à force de ne jamais avoir la réponse, il se lasserait et cesserait de poser la question.
Il n'est âgé que quatre ans, pourtant il possède un emploi du temps de ministre. Lever aux aurores, ses journées s'enchainent entre entrainement au viet vo dao, enseignement aux codes stricts des Yakuzas, et bourrinage de cerveau sur les comportements que les membres du clan doivent avoir. Juichiro grandit donc dans un environnement triste, sombre et sans amour, son père qui avait pourtant lourdement insisté auprès de Hana sur le fait qu'il voulait l'élever lui se contentait de s'occuper de ses affaires, laissant son jeune fils aux mains d'homme de main servant de nourrices.

"Juichiro-sama, je vous prie de rentrer à l'intérieur, vous allez attrapez mal."

Le petit garçon ne semblait pas prêter attention à ce que lui disait l'homme de main, il était bien trop occupez à jouer avec le cadeau qu'il avait reçu le matin même en l'occasion de son sixième anniversaire. Il aimait déjà les sensations fortes, s'amusant à passer la lame entre ses doigts le plus rapidement possible. L'homme n'aimait pas la désobéissance. Il alla donc prêt de son jeune protégé et l'attrapa violemment par ses cheveux bruns si fragiles et délicats, la traina sur bien trois mètres avant de le remettre sur ses pieds et le pousser à l'intérieur de la maison. Voilà à quoi se résumer les quelques contacts physique qu'il avait avec son entourage.

"Tout à l'heure, j'ai entendu parler Tatsu qui expliquait combien il aimait sa mère. Elle est où la mienne ?"

Juichiro ne s'était jamais vraiment poser la question jusqu'à l'âge de huit ou neuf ans, l'âge où il commença à vaguement se mélanger aux autres. Comme pour quand il s'agissait de son père, sa question resta sans réponse.
*L'adolescence*


Allongé sur le lit de sa grande chambre, Juichiro examine ce qu'il l'entoure. Un plafond et des murs blancs, rien ne sembler montrer qu'il s'agissait de la chambre d'un adolescent, aucun poster de bolides flamboyants, ni de pin-ups très dénudées. Sur la table de chevet, son portable vibre, il prend de suite une voix sérieuse et concentré, ce n'est pas un ami, il n'en a pas. C'est un supérieur, il lui assigne une mission. Il n'a que 15 ans mais il fait pourtant déjà parti de la grande famille, promus à un avenir prometteur, il a l'âme d'un véritable yakuza et son talent pour le maniement du katana n'est plus à prouver. Il est aussi solitaire qu'un loup, aussi froid et insensible qu'un serpent. Il est droit et respectueux envers sa Famille, règle ses missions en un temps record avec une précision et un sang froid n'égalant même pas celui que pourrait avoir l'Oyabun.
Des bruits de couloir s'entendent chaque jours sur le compte de Juichiro.

"J'ai du faire le ménage au bar du port hier soir, c'était plus que lugubre, j'en ai même pas dormi."

"Pourquoi, qu'est ce qu'il s'est passé ?"

"C'était un avertissement du clan envers les ritals, et c'était le fils du second qui en était chargé. Je te raconte pas, une vraie boucherie."

"Il était avec qui ?"

"Personne ! Tu crois qu'il lui faut un accompagnateur même si il a que 17 ans ?"

Effectivement, Juichiro savait très bien gérer les situations tout seul, comme n'importe quel adulte du clan.

*Une crise d'adolescence tardive*


Cela faisait longtemps que cela n'était pas arriver, une entrevue avec le paternel. C'est ce jour là, qu'il remarqua que quelque chose avait changé.

"Je t'en prie, mon fils, approche."

"Mon fils ? Depuis quand tu m'appelles comme ca ?"

"Tu devrais eviter de me parler comme ca"

"Je me moque bien de ce que tu penses et je te parle comme bon me semble, j'en ai marre de jouer les chiens fidèles sans que cela me mène quelque part. Tu ne m'as jamais accordé aucun attention. Papa !"

L'entrevue se termina sur ces mots, Juichiro referma la porte derrière lui. Depuis quelques temps, il s'était créé un caractère rebelle, cela ne portait aucun mauvais point négatif sur son travail mais il avait changé. Il s'était affirmé, il était devenu un homme qui connaissait ses qualités et s'en vantait. Cette affirmation en tant que homme n'était pas très apprécié auprès de ceux qui l'a subissait mais c'était un point fort qui lui servira, surement plus tôt que prévu.

*Le virage à 180°"


Les guerres entre clans existe depuis longtemps et à cause d'elle, chacune des parties connaissent des pertes. Un haut règlement de compte de la part des ritals causera une perte des plus accablantes. Le wakagashira est mort. Deux gokuros sont chargé d'annoncer cette nouvelle à son fils.

"On va finir en pièce."

"Fumata-san ? Nous devons vous annoncer une nouvelle bien triste."

"Mon paternel est creuvé ?" *rire*

"Vous étiez déjà au courant ?"

"Parce que c'est vrai ? *explose de rire* Non mais bon, c'est la vie, tout le monde y passe un jour"

Et Juichiro quitta la pièce.
Les rangs des Yakuzas se trouvaient bouleversé, la perte du second devait être réglé très rapidement, un autre devait être désigné. Un homme de main de l'Oyabun frappa à la porte de l'appartement de Juichiro, il était demandé par le boss. Lorsqu'il se présenta, un homme qui l'avait déjà croisé était à sa droite.

"Mon jeune Juichiro, je voulais te présenter l'homme qui a été désigné afin de remplacer ton défunt père, paix à son âme. J'ai également pensé à quelques changements te concernant. Malgré les apparences, ton père apprécie et ne niait pas tes talents et ton excellent travail pour moi. Tu as maintenant 24 ans, tu es un homme mature et responsable, un homme de main dévoué et respectueux et j'avoue apprécié cette pointe de rébellion que tu as acquise depuis quelques temps. Demain soir, je compte organiser une cérémonie."

Le mot cérémonie percuta Juichiro, à quel grade un jeune shateï de bas étage pouvait être propulsé.

"Je te nommerais Second Lieutenant, tu seras officiellement mon shateigashira."
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DaiLan
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