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Dante ♥
DaiLan
DaiLan
MESSAGES : 195
DATE D'ARRIVEE : 28/10/2011
Jeu 17 Sep - 15:12
c'est un connard au premier abord, il a du mal à se livrer, à s'ouvrir facilement aux autres. mais il est possible de découvrir un Dante sympathique, loyal et amical si l'on arrive à avoir la patience de gratter la couche épaisse de saloperie qu'il se traîne, ou de la chance. il fume beaucoup, beaucoup trop et surtout, ne prenait pas la peine de lui proposer des blondes de la marque au chevron ou de celle des coups de chance, il ne jure que par les chameaux il aime faire la fête, et ces soirs là, c'est généralement totalement enivré qu'on le retrouve au petit matin. l'abus d'alcool n'est pas contre-indiqué, il est même prescris en gras et en rouge   adolescent, il s'est vu devenir l'amant d'une fine poudre blanche. il l'a quitté pour un autre amour mais la vile cocaïne est possessive et le tient par en laisse, invisible certes, mais bien réelle. son coeur n'a jamais connu cette sensation chaude que l'on éprouve auprès d'un corps de femme que l'on ne veut que pour soi et uniquement elle. il préfère les joies des nuits pleines de sueurs, de sécrétions  et tout ca, sans attache il est de ces hommes qui voient rapidement rouge quand on le chatouille un peu trop assidûment, ses poings décollent vite et font pas mal de ravage. si pendant des années, on lui a enfoncé dans le crâne que les arts martiaux ne sont pas fait pour faire acte de violence, il a parfaitement dénigrer tout ca. il a, pourtant, soigneusement accroché sa ceinture noire de kung fu style wing chun il aime quand cela bouillonne dans ses entrailles, il aime la vitesse, le risque, tout ce qui pourrait faire basculer sa vie à trépas. grand amateur de sensation forte et de sports extrêmes, il n'a jamais renoncé à se lancer dans de nouvelles folles expériences il voue un culte à tout ce qui a des roues, c'est d'ailleurs bien pour ca que autant lamentable est son boulot, il n'en décrochera pas, il ne regarde juste jamais ce qui l'entoure, se focalisant sur ce qu'il a entre les mains l'école n'a pas été son fort mais pourtant il est loin d'être bête. peut être était-ce l'autorité, la rigueur, le fait qu'il était encadré qui l'a fait fuir des bancs de l'école car monsieur est curieux. ne soyez pas surpris, si un jour, par hasard, vous le voyez absorbé par un documentaire historique, scientifique ou même animalier, il aime acquérir de nouvelles connaissances mais à sa manière si aucunes femmes n'a réussi à voler son cœur, c'est peut être parce qu'il est totalement imprégné par sa passion, la danse hip hop. il vit danse, il dort danse, il respire danse, c'est son oxigène, son ange gardien qui veille sur lui, éloignant le diable.
DaiLan
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DaiLan
DaiLan
MESSAGES : 195
DATE D'ARRIVEE : 28/10/2011
Ven 18 Sep - 12:32

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]des images me reviennent ; parfois j'ai l'impression de nouveau avoir cette odeur qui a hanté mon enfance. une odeur qui ne vous lâche pas, qui s’imprègne partout jusqu'à dans ta peau, qui t'encrasse et te pourri. cette odeur infecte qui me hante encore parfois est celle que je sentais dès le pas de l'entrée de l'immeuble dans lequel je vivais étant enfant. mes parents ne sont pas américains, ils sont arrivés clandestinement il y a de ca presque trente-cinq, ils aspiraient à une belle vie, ils avaient été séduits par le rêve américain que les membres de la mafia chinoise leur vendait. sauf que la réalité allait être beaucoup moins ensoleillé que ce qu'on leur avait dit. contraint de rembourser la soi disant somme folle que les passeurs avaient dépensé afin de les emmener sur le sol américain, ils se devaient de trouver rapidement un travail et qu'importe lequel afin de leur donner une partie de leur salaire. mes parents travaillèrent, au début, dans les sous-sols d'une usine de textile, clandestinement bien évidemment. mes parents vivaient dans un vieil immeuble de chinatown. de nombreuses fois je me suis demandé comment faisait-il pour tenir encore debout. leur appartement était petit, insalubre et avec seulement quelques meubles, le carrelage au sol était, à de nombreux endroit, cassé, les murs et le plafond voyaient leurs peintures s'écailler à cause de l'humidité qui générait en plus de la moisissure. voilà dans quoi j'ai vécu jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans -officiellement, officieusement, j'avais cessé de compter le nombre de jours et de nuits passés ailleurs- mais il est vrai que je ne me suis jamais plains de mon quotidien, mes parents faisait tout pour qu'il soit le plus radieux possible, j'ai eu la chance d'avoir de bons parents.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]l'enfer de dante puis l'adolescence arrive avec ses gros sabots bien sales et vous change un ange en démon. certes le fait d'être majoritairement dehors fait que j'ai pu faire quelques mauvaises rencontres. j'ai très rapidement découvert les méfaits de la nicotine, de l'alcool et à quelques années près, ceux de la cocaïne. je suis tombé dedans et le pire, c'est que j'aimais ca, pour moi c'était le pied, l'éclate de la déconne avec les potes. j’échappai à tout contrôle, au grand dam de mes pauvres parents. je séchais les cours, je passais régulièrement les nuits dehors à traîner ou à faire la fête dans des endroits vraiment pas fait pour un minot de quatorze/quinze ans. j'étais à la dérive mais trop bête pour m'en rendre compte. un soir, j'assistais, pour la première fois, à une battle de danse hip-hop, au départ, c'était plus pour chopper de la meuf que pour assister au spectacle mais cette soirée fut une véritable révélation pour moi. quand j'ai vu ces mouvements, ces figures, cette impression de défier la gravité, mon cœur est tombé amoureux et cet amour devint obsessionnel, unique enfin presque. alors que je passais la majorité de mes temps libre à danser, mes mauvais travers, mes sales connaissances passèrent, peu à peu, à la trappe. je repris même le chemin des cours, allant jusqu'à obtenir mon diplôme de mécanicien automobile. le hip-hop m'avait sauvé, même si mes démons se faisaient discret, remontant, de temps en temps, à la surface.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]vole de tes propres ailes même si dans les premiers temps, après avoir trouvé mon premier emploi -dégoté par papa chéri- je suis resté chez mes parents, c'était plus par fainéantise qu'autre chose. c'est toujours mieux de rentrer, quand on rentre, et de n'avoir qu'à poser ses pieds sous la table pour pouvoir manger, dormir dans un lit qui n'attend que vous et s'habiller qui se lave et se repasse comme par magie. mais il faut bien sauter du nid, un jour, laisser tranquille des pauvres parents fatigués par les années et les dures moments qu'on a pu leur faire connaitre. vingt-cinq ans, l'âge fatidique où j'ai débuté mes cartons afin de les poser dans un appartement, acheté par mes géniteurs après de longues années d'économies. se retrouver seul ... dans un quartier plutôt sympathique, n'était pas vraiment fait pour moi, apparemment. je crois que mes voisins ont tout vu et tout entendu, des fêtes qui ont duré jusqu'à pas d'heure, des potes trop bourrés qui hurlaient et vomissaient leurs entrailles dans les escaliers, des filles bien chaudes que je faisais crier, bref, j'étais loin d'être le voisin modèle et rêvé. j'ai reçu de nombreuses plaintes, railleries, des menaces même, mais rien ne m'a fait bouger de là durant cinq années ... le coup de la porte défoncée et de l'appartement retourné fut ce qui me sortit le doigt des fesses pour comprendre que ca n'allait vraiment pas du tout. je décidais donc de mettre l'appartement en vente et une fois un acquéreur trouvé, j'ai redonné l'argent à mes parents, qui en avait bien plus besoin que moi. j'avais un emploi, un salaire, tout ce qu'il fallait pour gérer une location.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]le parking je devais recommencer tout à zéro, et surtout, enfin arrêter de faire toutes mes conneries -ou les réduire du moins- même si je savais que ca n'allait pas être aussi simple. j'ai découvert le parking et j'ai rapidement su que c'est ce qu'il me fallait, par chance, le garage où je travaille est à quelques pâtés de maison. voilà maintenant un an que j'y vis et j'ai l'impression de ne pas trop mal m'en sortir, enfin ...
DaiLan
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